29 septembre 2014
1
29
/09
/septembre
/2014
04:01
Rêve de Noël
J’ai fait un rêve
Quel beau Noël
C’était la trêve
Pour l’Éternel
Pas de cadeau
Pas de sapin
Juste un Mot
Amour enfin
Pas de guirlande
Pas d’illusion
Juste une offrande
Le vrai pardon
Pas de commerce
Pas de profit
Juste l’inverse
Le don gratuit
Ôter le pire
Pour le meilleur
Oser se dire
Les mots du cœur
De la tendresse
A profusion
Douce caresse
De l’émotion
J’ai fait la trêve
Quel beau Noël
C’était le rêve
Pour l’Éternel
Published by gabrielich
-
dans
poésie
29 septembre 2014
1
29
/09
/septembre
/2014
03:55
Il est venu le temps
Nos ressources sont au plus bas
Notre science n’y arrive pas
Nous avons beaucoup consommé
Il est venu le temps d’aimer
Nous avons construit des frontières
Nous avons fait toutes les guerres
Les gisements sont épuisés
Il est venu le temps d’aimer
Nous avons marché sur la lune
Accumulé tant de fortunes
Mais tant de vies abandonnées
Il est venu le temps d’aimer
Nous avons construit des empires
En acceptant parfois le pire
Beaucoup de faibles sont rejetés
Il est venu le temps d’aimer
Les loisirs la consommation
C’était notre seule ambition
Aujourd'hui l’alarme a sonné
Il est venu le temps d’aimer
J’entends des cris sur toute la terre
Je vois partout trop de misère
Nous devons tous nous réveiller
Il est venu le temps d’aimer
Published by gabrielich
-
dans
poésie
28 septembre 2014
7
28
/09
/septembre
/2014
04:07
Manque
Il nous manque toujours
Quelque chose d'inutile
Il nous manque toujours
Quelque chose de futile
Nous en sommes à chercher
Comment nous satisfaire
Nous en sommes à chercher
Ce que nous pourrions faire
Que pourrions-nous goûter
De toutes ces opulences
Que pourrions-nous goûter
Pour remplir notre panse
Nous avons les soucis
Nous sommes toujours déçus
Nous avons les soucis
De ceux qui ont trop reçu
Détachons-nous enfin
De toutes ces envies
Redécouvrons enfin
La valeur de la vie
Published by gabrielich
-
dans
poésie
26 septembre 2014
5
26
/09
/septembre
/2014
04:08
L’autre
Tu m’as ouvert les bras
Me soulevant de terre
Tu as guidé mes pas
Je ne savais rien faire
Tu m’as donné du pain
Quand j’étais fatigué
Tu m’as tendu la main
Aux jours les plus mauvais
Tu m’as appris les mots
Me donnant le langage
Tu m’as porté plus haut
Transmettant le message
Tu m’as bien conseillé
M’évitant de me nuire
Tu m’as encouragé
M’aidant à me construire
Tu as su m'accepter
Avec mes différences
Tu m’as même pardonné
Me redonnant confiance
Je te croise souvent
Sans même te connaître
Toi l’autre simplement
Celui qui m’aide à être
Published by gabrielich
-
dans
poésie
26 septembre 2014
5
26
/09
/septembre
/2014
04:05
Stop
Tic tac tic tac tic tac
J’entends comme un compteur
Qui martèle mon âme
C’est comme une rumeur
Qui cadence qui réclame
Tic tac tic tac tic tac
Il vient du Burkina
Du Congo du Mali
Du fond des Favelas
Colombie Haïti
Tic tac tic tac tic tac
Comme une plainte lourde
Qui remplit nos consciences
Dans nos oreilles sourdes
Pleines d’indifférence
Tic tac tic tac tic tac
Il résonne dans le monde
Ce macabre compteur
Toutes les six secondes
C’est un enfant qui meurt
Tic tac tic tac tic stop !!!!!
Published by gabrielich
-
dans
poésie
26 septembre 2014
5
26
/09
/septembre
/2014
04:01
Le temps des poètes
Dans un monde de conflits où perdurent les guerres
Dans beaucoup de pays au milieu du vulgaire
Des hommes se haïssent rejetant même leurs frères
Tous les faibles en pâtissent subissant les misères
Il existe pourtant là tout près de nous
Des êtres différents nos semblables malgré tout
Pour bien les reconnaître plongez bien dans leurs yeux
Vous y verrez peut-être la lumière des cieux
Écoutez leurs doux mots percevez leurs refrains
Qui résonnent à propos nous montrant le chemin
Leur sensibilité nous dévoile le monde
Toutes ses voluptés leurs pensées sont fécondes
Leur langage du cœur trouble hommes et femmes
Révélant le meilleur des profondeurs de l’âme
En taquinant la muse jouant avec les mots
Les poètes s’amusent comme ils rêvent tout haut
Published by gabrielich
-
dans
poésie
26 septembre 2014
5
26
/09
/septembre
/2014
03:55
La tueuse
Comme une vague immense
Elle recouvre le monde
Comme une force intense
Dont l’odeur est immonde
On ne peut pas la voir
Elle nous ferme les yeux
Elle remplit nos miroirs
Et nos cœurs envieux
Saurons-nous la cacher
Avant qu’elle nous écrase
Elle nous a attaché
Pour faire table rase
Nous la pratiquons tous
Avec bonne conscience
Elle nous détruira tous
Putain d'indifférence
Published by gabrielich
-
dans
poésie
26 septembre 2014
5
26
/09
/septembre
/2014
03:38
Saputello
Avoir toujours raison
C’est vraiment une aubaine
Être à l’unisson
D’accord avec soi-même
Comme ils sont bien remplis
De toutes leurs suffisances
Jamais aucun faux-pli
Toujours dans la confiance
Ils nous disent comment faire
Puisqu’ils n’ont jamais tort
Nous incitent à nous taire
Ils sont tellement forts
Ils n’ont pas de questions
Seulement des réponses
Toujours en position
Jamais ils ne renoncent
Ils savent tout sur tout
Ils aiment se faire valoir
Ont raison malgré tout
Ils le font bien savoir
Gardez vos servitudes
Je choisirai ma route
Gardez vos certitudes
Je préfère le doute
Published by gabrielich
-
dans
poésie
25 septembre 2014
4
25
/09
/septembre
/2014
05:54
Mamans du monde
Il y a aux alentours
Des êtres doués d'amour
On les croise partout
Ils sont autour de nous
Ces personnes sont douces
Leur amour éclabousse
Elles sont pleines de tendresse
Distribuent des caresses
Elles refusent la guerre
Elles ne veulent pas la faire
Elles pansent nos blessures
Tous leurs mots nous rassurent
Rondes de notre chair
Elles inspirent notre air
Pleines de notre présence
Elles attendent la naissance
Mères de l'humanité
Mamans d'éternité
Published by gabrielich
-
dans
poésie
25 septembre 2014
4
25
/09
/septembre
/2014
04:48
EnVie
Laisse-moi te parler
J’ai tant de choses à dire
Je ne veux pas hurler
Tu n’auras qu’à me lire
Toi qui as tout reçu
Sans t’en apercevoir
Tu es souvent déçu
Tu refuses de voir
Tu as la liberté
De parler et de faire
Tu es alimenté
Tu ne vis pas la guerre
Tu dors bien abrité
Loin de toutes misères
Tu as les capacités
De saisir les mystères
Pourtant tu souffres tant
Tu gémis tu te plains
Tu n’es jamais content
Tu jettes même le pain
Rejetons maintenant
Nos désirs nos envies
Apprécions pleinement
Le bonheur d’être en vie
Published by gabrielich
-
dans
poésie